| Coup de cœur du Festival d’Avignon

A l’Ouest raconte l’histoire d’une fratrie qui revient cohabiter dans la maison d’enfance. A l’Ouest raconte la mémoire de cette famille, la mémoire individuelle et collective. A l’Ouest nous parle de l’amour, des blessures, de l’avenir et de reconstruction.

Eliza, Yan et Stéphane ont assisté à la mort, inattendue, de leur frère et leur sœur, disparus dans un incendie. Depuis, ils tentent de faire leur deuil. Mais les fantômes d’Hugo et d’Esther les ramènent sans cesse au drame. Comment y survivre en n’étant ni vraiment dans la mémoire, ni complètement dans l’oubli ?

L’écriture collective d’À l’Ouest entremêle tous les fils de la vie. Que peut-on abandonner à l’enfance – où prennent racine les souvenirs, les traumas – pour façonner sa vie d’adulte mais sans sacrifier la légèreté de vivre, le bonheur de s’aimer ? En dépit de tout ce qui pourrait nous séparer ou nous briser avec les années, nous devons laisser une place à l’entraide, à l’amour, au temps de l’enfance.

Au milieu de ces deuils, une histoire d’amour magnifique hante le plateau, une de celle dont on ne sépare jamais.

Des souvenirs qu’on essaie d’oublier à l’enfance joyeuse ou malheureuse qu’on tente de se remémorer, aux deuils qui nous rongent, à l’amour qui reste comme une étincelle qu’on a cru voir, À l’Ouest parle de la mémoire. Il y a dans cette famille ceux qui veulent oublier et ceux qui veulent se souvenir.

Quand chacun s’est réécrit sa propre histoire, quand les souvenirs ont été déformés, quand il n’y a pas de passé, est-il possible de se construire un avenir ou faut-il tout oublier ?